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HISTOIRE DU RICHE N’KOUL
Il était une fois, il y a bien longtemps, dans un village africain vivait un homme appelé N’koul, cette à dire le tam-tam. N’koul vivait avec ses enfants et ses quatre épouses. Il possédait les plus belles terres de la contrée.
Sur les terres de N’koul se trouvaient d’immenses champs de cacao. Personne dans le village, ni dans les villages avoisinants ne possédait des champs aussi fertiles ni aussi vastes. N’koul avait bien fait fructifier ses immenses champs de cacao, il pensait donc avoir bien réussi sa vie. Les gens de son village, ainsi que ceux des villages voisins, admiratifs du patrimoine de N’Koul, le sollicitèrent afin que chacun a leur tour ils puissent exploiter une petite partie de ses terres, juste pour une courte période qui leur permette de relancer leurs propres exploitations de cacao. N’Koul leur répondit « Non » à tous, à ceux de son village comme à ceux des villages voisins.
Mais être l’homme le plus riche du village ne suffisait pas à N’Koul. Un beau jour, le vieil homme décida de partir à la recherche de l’or dans un pays lointain d’Afrique pour amasser encore plus de richesses, pour accroître encore plus sa fortune. Au terme d’un voyage de plusieurs mois, N’Koul arriva au pays de l’or. Les mines alentour rapportaient des fortunes à ceux qui les exploitaient. N’Koul se mit immédiatement au travail. Il creusa et il ne trouva rien. Autour de lui, il voyait qu’il suffisait d’une simple pelletée pour voir briller les paillettes. Mais N’Koul ne trouvait rien que de la terre et des cailloux sans valeur. Il creusa longtemps, il creusa profond, il creusa jusqu’à l’épuisement, mais l’or toujours lui échappait. L’or semblait fuir devant sa pelle. N’Koul en eut assez et il mendia de l’or. Ses camarades ne lui donnèrent rien. N’Koul soupira : « Jamais de ma vie je n’ai vu une telle avarice ». À peine avait-il fini sa phrase, que l’un des mineurs, originaire de son village, lui répondit : « Toi N’Koul, tu oses te plaindre de l’avarice de ces hommes, alors que toute ta vie, tu n’as fait que prouver que tu étais toi même l’incarnation de l’avarice ! ». Saisi par la honte, N’Koul retourna dans son village, et, avec l’accord de ses héritiers, décida de partager avec les gens du pays l’exploitation de ses immenses terres.
Louise ATANGANA
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> LES TROIS FILS DU PERE GORILLE
LES TROIS FILS DU PERE GORILLE
Dans un village Beti de la tribu Bantoue se trouvait un grand et puissant chef. Son nom Wa’a, signifiait « Gorille ». Wa’a avait en sa possession une défense d’éléphant qui lui conférait une puissance magique. Cette défense magique lui permettait de commander au soleil et à la pluie. Elle pouvait même faire gronder le tonnerre lorsque cela était nécessaire.
Un jour Wa’a tomba malade. Son état empira à tel point qu’il se sentit proche de sa fin. Il fit venir ses trois fils à son chevet. Son but était de déléguer son pouvoir au plus courageux de ses enfants.
Mes fils, ouvrez grand vos oreilles. Le moment est venu pour moi de désigner mon successeur. Vous allez, chacun à votre tour, me raconter quel fut l’événement de votre vie qui vous a demandé le plus grand courage.
Le premier fils pris la parole.
Père Wa’a, te souviens-tu de ces jours où notre royaume fut la proie des envahisseurs. Je les ai combattu avec mes mains pour seuls armes et je les fis reculer !
Le deuxième fils pris à son tour la parole.
Père Wa’a, te souviens-tu de ce jour où les lions affamés attaquèrent notre village ? Avec mes mains et mes pieds, je livrais un combat à mort contre ces lions féroces.
Ce fut enfin au tour du troisième fils de prendre la parole.
Je me souviens de tout cela, Père Wa’a, de ce temps où notre royaume fut la proie des envahisseurs, et de ce jour où les lions affamés attaquèrent notre village. Je savais que ma seule force ne pouvait suffire à protéger notre peuple. J’ai rassemblé nos braves et nombreux guerriers, et en combattant ensemble nous parvîmes à repousser le danger loin de notre peuple.
Le vieux père Wa’a avait écouté les récits de ses trois fils avec la plus grande attention. Il donna à ses enfants la conclusion de sa très sage réflexion.
Le plus courageux de vous trois est celui qui sera le plus digne de me succéder. C’est toi mon troisième fils que je désigne pour cette tâche. C’est à toi que je confie la défense de l’éléphant qui te permettra de bien guider notre peuple, dès que la mort m’aura emmené de l’autre côté à la rencontre de nos ancêtres. Ta sincérité est la preuve du plus grand courage.
Les deux frères embrassèrent leur cadet en signe de respect envers celui qui venait d’être désigné comme leur nouveau chef. Ils venaient d’apprendre qu’en ce monde, dire la vérité dans certaines circonstances peut-être l’acte le plus courageux qu’un homme puisse accomplir.
Louise ATANGANA
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